vendredi 9 septembre 2022

Tzigane de Ravel : un violon complètement à l’Est

"Résumé

Partons à la découverte de Tzigane (1924) de Maurice Ravel. Une pièce dédiée à la violoniste Jelly d'Aranyi, d'une virtuosité folle et qui sonne comme un vibrant hommage à l'art du violon hongrois.

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C’est en écoutant la violoniste anglaise d’origine hongroise Jelly d’Aranyi jouer des airs traditionnels d’Europe de l’Est après un concert donné à Londres en 1922 que Ravel a eu l’idée de composer pour elle une pièce qui rendrait hommage à son jeu envoûtant et à la musique d’Europe centrale. Pour la petite nièce de Joseph Joachim, le violoniste à l’origine des Danses Hongroises de Brahms, Ravel écrit Tzigane, une pièce qu’il qualifie de "virtuose dans le style d’une rhapsodie hongroise".

Tzigane se déploie en trois grandes parties, comme le ferait une véritable danse csardas hongroise. Tout commence par un hallgato, c’est l’introduction de plusieurs minutes de la pièce où le violon joue seul. Un air comme improvisée avec son jeu parfois en double cordes, en tout cas plein de vibrato et avec un rythme qui nous parait flou, imprévisible. On a l’impression que le thème et toutes ses variations sont inventés au fur et à mesure par le violoniste. Il n’en n’est rien. Les trilles, les accents et les durées des notes sont notés précisément par Ravel afin de donner l'impression d'une musique improvisée, profondément humaine." La suite sur radiofrance.fr

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