"À la veille d’un vote qui pourrait entraîner la suspension d’environ un tiers des fonds de cohésion de la Hongrie, certains pays de l’UE se raccrochent à des réalités pragmatiques. En revanche, d’autres États membres ne soutiendront probablement pas cette mesure dès qu’ils trouveront une bonne raison de ne pas le faire, risquant ainsi de mettre les défenseurs de l’État de droit dans une impasse.
Face aux inquiétudes suscitées par la dérive autocratique de la Hongrie, dirigée par le Premier ministre Viktor Orbán, la Commission européenne a déclenché en avril son mécanisme de conditionnalité, qui permet à l’UE de suspendre les paiements aux États membres en cas de violation de l’État de droit.
Le 15 septembre, le Parlement européen a qualifié la Hongrie de «régime hybride d’autocratie électorale».
Trois jours plus tard, la Commission a proposé de suspendre un tiers des fonds de cohésion alloués à la Hongrie — soit l’équivalent de 7,5 milliards d’euros — si ses efforts de réforme restent insuffisants dans les deux mois à venir. La proposition fera l’objet d’un vote entre les membres de l’UE au sein du Conseil, probablement à la mi-décembre." La suite sur euractiv.fr
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