jeudi 29 septembre 2022

Viktor Orbán, professeur de dictature

Peter Kreko est directeur du Political Capital Institute, et était l’un des organisateurs du Forum de Budapest de ce mois-ci (21-22 septembre), où un panel a exploré le sujet de la désinformation cautionnée par l’Etat.

"Nous devons empêcher Viktor Orbán d’exporter son « autocratie informationnelle » dans d’autres pays d’Europe comme l’Italie. Mais pour cela, il faut en comprendre les ressorts, explique Peter Kreko, l’un des organisateurs du Forum de Budapest, dans une tribune à « l’Obs ».

L’annonce de la Commission européenne de son intention de suspendre 7,5 milliards d’euros de fonds destinés à la Hongrie, en réponse à des violations de l’Etat de droit (liées à des irrégularités dans les procédures de passation de marchés publics), pourrait faire réfléchir les observateurs internationaux. Comment Viktor Orbán a-t-il réussi à remporter une victoire écrasante en avril dernier malgré des preuves aussi accablantes d’une mauvaise gouvernance, ses liens étroits avec Vladimir Poutine et l’invasion de l’Ukraine par la Russie qui a perturbé la campagne électorale ?

Le parti hongrois au pouvoir, le Fidesz, a remporté 3 millions de voix sur plus de 5,6 millions de suffrages exprimés (52 %), ce qui lui confère sa quatrième majorité, avec 68 % (135) des sièges au parlement. Alors que les sondages prédisaient, en début de campagne, une course serrée, le front uni d’opposition n’a remporté que 57 des 199 sièges, presque exclusivement dans la capitale Budapest, tandis que le parti d’extrême droite Mi Hazánk est entré au Parlement avec six sièges." La suite sur nouvelobs.com

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