"par Márton Gergely, HVG
publié le 29 septembre 2022 à 9h30
Critiquer l’Union européenne et soutenir la Russie est une façon pour Viktor Orbán de trouver un bouc émissaire à ses propres erreurs selon le journaliste hongrois Márton Gergely.
Dans l’heure qui a suivi le discours de Vladimir Poutine, ordonnant la mobilisation de 300 000 réservistes russes, Viktor Orbán a publié un texte sur Facebook pour exprimer son inquiétude face au danger potentiel que représentait cette nouvelle phase de la guerre en Ukraine, mais il en a rejeté la faute sur les Occidentaux. «A cause des sanctions malavisées imposées par Bruxelles, les prix de l’énergie ont grimpé en flèche», a-t-il écrit.
Le soutien de Viktor Orbán à la Russie et ses critiques de la réponse forte de l’Union européenne à Poutine ne sont pas seulement une affaire nationale. La question clé à laquelle l’Europe est confrontée est de savoir si l’impérialisme russe peut être stoppé. Or, les arguments fallacieux aident Poutine à gagner.
Le Premier ministre nationaliste cherche un bouc émissaire pour endosser la responsabilité de ses propres erreurs : difficultés économiques, affaiblissement du forint, hausse de la dette, inflation supérieure à la moyenne européenne, etc. D’où sa condamnation des sanctions européennes et son silence sur la menace russe. Son outil principal est la langue hongroise, qui lui …" La suite sur liberation.fr (article payant)
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