"Alors que les relations étaient déjà tendues entre les deux pays, Washington a sanctionné cette semaine une banque d’investissement russe basée à Budapest, et dont le gouvernement hongrois est un actionnaire minoritaire.
Difficile aujourd’hui de savoir qui la Hongrie considère encore comme un allié. Le pays de Viktor Orbán est à couteaux tirés avec l’Union européenne depuis des années. Ses relations avec l’Otan, dont il est pourtant membre, se sont sensiblement tendues avec la guerre en Ukraine, et Budapest a récemment pris l’habitude d’affubler les opposants politiques de l’étiquette «agent des Etats-Unis». Signe des tensions, l’ambassadeur américain est l’une des nouvelles cibles favorites des médias pro gouvernementaux.
A l’inverse, le ministre hongrois des Affaires étrangères n’a jamais cessé de se rendre à Moscou, où il était encore en début de semaine pour négocier un nouveau contrat gazier, ou de recevoir des représentants du Bélarus, en visite mercredi dans la capitale. Bien que la Hongrie figure sur la liste dressée par Moscou des «pays inamicaux», l’ambassadeur russe dans le pays estime que «les canaux de discussion restent ouverts». «Budapest fait preuve d’un pragmatisme qu’elle n’est pas près d’abandonner malgré les pressions de ses alliés de l’Otan et l’UE», a-t-il aussi affirmé récemment.
Depuis l’invasion russe de l’Ukraine, le gouvernement de Viktor Orbán a tout fait pour exaspérer Washington. Il refuse d’envoyer des armes à l’Ukraine ou de laisser les cargaisons d’aide..." La suite sur liberation.fr (article payant)
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