"Comme la Pologne et la Slovaquie, la Hongrie a décidé d’interdire les importations de céréales et autres denrées alimentaires en provenance d’Ukraine. Pour les agriculteurs hongrois, l’interdiction des importations et les aides de la Commission européenne (qui a annoncé cette semaine débloquer 100 millions d’euros, après une première enveloppe de 53 millions, pour soutenir les agriculteurs d’Europe centrale les plus affectés), ne résolvent pas le problème de fond : la déstabilisation des marchés locaux.
Depuis plusieurs jours, la Hongrie a mis en place des contrôles très stricts à sa frontière avec l’Ukraine. « Nous interdisons provisoirement, jusqu’au 30 juin, l’importation de produits ukrainiens : comme les céréales, la viande de poulet, les œufs, le miel, et les oléagineux », déclare Istvan Nagy, ministre de l’Agriculture.
Pour Andras Mahr, secrétaire général adjoint de l’Association nationale des producteurs agricoles (MOSZ), la décision du gouvernement hongrois est bien tardive. Car cela fait des mois que la Hongrie voit affluer des céréales bon marché.
« Nous ne sommes pas contre l’Ukraine ! Le problème n’est pas que le maïs vient d’Ukraine. Le problème, c’est qu’il arrive chez nous à un prix tellement bas qu’il fait chuter les prix locaux. Aujourd’hui, à la Bourse des céréales de Paris, le maïs se vend à 250 euros la tonne. Mais en Hongrie, le prix est tombé à 170 euros la tonne », indique-t-il." La suite sur rfi.fr
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