"Le pouvoir proche du Kremlin mène une campagne symbolique, destinée à mobiliser son camp à un an des législatives où l’inamovible Premier ministre est annoncé perdant.
Difficile de les rater. « Ne les laissons pas décider au-dessus de nos têtes ! » tonnent les affiches le long des routes, aux arrêts de bus et de tram, sur des colonnes Morris et des façades d’immeubles. Les posters au « X » rouge ciblent Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, Ursula von der Leyen, la patronne de la Commission européenne, et Manfred Weber, le leader du PPE, le grand groupe continental de droite, accusés d’imposer une entrée accélérée de l’Ukraine dans l’Union européenne. Une perspective dont Orban le prorusse, Premier ministre hongrois depuis quinze ans, ne veut pas entendre parler.
Cette campagne assortie de spots télévisés et radio promeut une « votation » jusqu’au 20 juin sur l’éventuelle adhésion de l’Ukraine. Dans une vidéo Facebook, le Premier ministre hongrois remplit son bulletin en cochant « non » et invite les électeurs, sollicités par courrier, à répondre pareil. Accepter l’Ukraine détruirait les entreprises et l’agriculture nationales, argumente le leader hongrois face caméra. Ses lieutenants martèlent le même message dans les médias amis et des réunions publiques à travers le territoire." La suite sur leparisien.fr (article payant)
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