"La justice française vient de mettre le holà à l’extradition de Gino Abazaj, mais Viktor Orban ne renonce pas à sa répression. S’identifiant comme non-binaire et antifasciste - ce qui, dans la Hongrie actuelle, consacre le statut d’ennemi à abattre -, incarcéré·e dans des conditions inhumaines et promis·e à un procès joué d’avance, Maja T. nous a transmis un appel poignant, via le groupe parlementaire européen La Gauche (GUE-NGL). Un courrier publié simultanément en Allemagne, en Italie et en France, en exclusivité dans l’Humanité.
Contre une vingtaine d’antifascistes poursuivis dans toute l’Europe, après avoir participé, en février 2023, aux manifestations contre un rassemblement annuel de néo-nazis à Budapest, la vendetta de Viktor Orban ne s’arrête pas. Elue au parlement européen en juin 2024, Ilaria Salis a fini par être libérée, mais elle reste dans le viseur du premier ministre hongrois. La justice française vient de mettre un coup d’arrêt à l’extradition de Gino Abazaj. En Allemagne, d’autres militants sont en attente d’audiences dans la même affaire. Après un transfert en dehors de toute règle de droit – condamné a posteriori, début février 2025, par la Cour constitutionnelle allemande -, Maja T. croupit dans les geôles hongroises depuis près d’un an.
Procès joué d’avance – dont la prochaine audience doit se tenir début juin -, isolement et torture blanche en prison… S’identifiant comme non-binaire et antifasciste – ce qui, dans la Hongrie d’Orban, consacre le statut d’ennemi à abattre -, Maja a transmis une lettre, via le groupe parlementaire européen La Gauche (GUE-NGL), que l’Humanité publie en français en exclusivité. Ce courrier paraît également dans les quotidiens Frankfurter Rundschau (Allemagne) et Domani (Italie)." La suite sur humanite.fr
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