"Le sort injuste réservé par le régime hongrois à ce Syrien arrêté au
plus fort de la crise migratoire avait été évoqué dans le rapport
Sargentini pour motiver le déclenchement de l’article 7 contre Budapest.
Officiellement « libéré » le 19 janvier, à la suite d’un
aménagement de peine, Ahmed H. patiente toujours en centre de rétention,
en attente de son expulsion. Ce Syrien, dont le sort avait été
largement médiatisé, était devenu le symbole d’une dérive sécuritaire,
dans ce pays d’Europe centrale, membre de l’Union européenne (UE) depuis
2004. « Il s’agit d’une décision finale et nous attendons qu’elle soit exécutée », affirme Eda Seyhan, d’Amnesty International. « Nous ne savons pas pourquoi il est encore retenu sur le territoire hongrois. »
Marié à une Chypriote chrétienne, père de deux filles, le quadragénaire avait été arrêté lors d’une émeute à la frontière en 2015, puis condamné initialement à une peine de dix ans de prison, pour « acte de terroriste ». Ce verdict avait ensuite été réduit à sept, puis à cinq années d’emprisonnement. L’Union européenne et Washington s’étaient inquiétés du caractère disproportionné de sa condamnation." La suite sur lemonde.fr (aricle payant)
vendredi 8 février 2019
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