"Mardi dernier dans une entrevue télévisée sur la chaîne Hír TV, le chef
de file de la gauche hongroise Gergely Karácsony a maladroitement
justifié le rapprochement en cours entre l'opposition démocratique et
l'ancien parti d'extrême-droite Jobbik, allant jusqu'à minimiser son
passif antisémite. Au-delà de l'impréparation manifeste du dirigeant
écologiste, l'épisode montre surtout à quel point l'alliance "tous
contre Viktor Orbán" reste un attelage fragile et mal pensé.
Il
s'agit d'un dérapage dont Gergely Karácsony se serait sans doute bien
passé. Face à une journaliste zélée lui demandant si "lister des Juifs
c'est nazi", l'ancien chef de file de la gauche aux élections
législatives de 2018 a benoîtement répondu "non". Quelques minutes
avant, le dirigeant écologiste se débattait encore quant à savoir si le
Jobbik était nazi dans son ensemble, ou si "seulement quelques
dirigeants qui ont quitté le parti depuis" sont nazis. Problème : Márton
Gyöngyösi, celui qui appelait encore en novembre 2012 à "faire la liste
des députés d'origine juive", est non seulement encore au Jobbik . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)
samedi 9 février 2019
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.