jeudi 21 mars 2019

A Prague, le leader hongrois divise aussi

"Si le Premier ministre tchèque revendique sa proximité avec Viktor Orbán et envie sa marge de manœuvre, il reste beaucoup plus mesuré que son homologue.
Le 11 septembre, le vote du Parlement européen demandant le déclenchement de l’article 7 du traité de l’Union contre la Hongrie en raison de «risques de violation grave de l’Etat de droit» a été suivi d’un autre vote venu de Prague. Le 2 octobre, les députés tchèques ont adopté un texte qualifiant cette décision de «fautive et malheureuse», ajoutant que la démarche des eurodéputés ne pouvait que contribuer à aggraver «le fossé et la défiance entre les anciens et les nouveaux membres de l’Union européenne». Proposé par le Parti démocratique civique (ODS, extrême droite), il a été adopté notamment grâce aux voix des députés ANO, le parti de centre-droit du Premier ministre tchèque, Andrej Babis. Car ce dernier ne manque jamais de le rappeler : Viktor Orbán est son «ami» et, par conséquent, l’ami du pays. Quant à la Hongrie, elle est «un partenaire proche et traditionnel de la République tchèque», comme il a tenu à le rappeler lors de la visite de Viktor Orbán à Prague, en novembre." La suite sur liberation.fr

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