"Si le Premier ministre tchèque revendique sa proximité avec Viktor Orbán et envie sa marge de manœuvre, il reste beaucoup plus mesuré que son homologue.
Le 11 septembre, le vote du Parlement européen demandant le
déclenchement de l’article 7 du traité de l’Union contre la Hongrie en
raison de «risques de violation grave de l’Etat de droit» a été suivi d’un autre vote venu de Prague. Le 2 octobre, les députés tchèques ont adopté un texte qualifiant cette décision de «fautive et malheureuse», ajoutant que la démarche des eurodéputés ne pouvait que contribuer à aggraver «le fossé et la défiance entre les anciens et les nouveaux membres de l’Union européenne». Proposé
par le Parti démocratique civique (ODS, extrême droite), il a été
adopté notamment grâce aux voix des députés ANO, le parti de
centre-droit du Premier ministre tchèque, Andrej Babis. Car ce dernier
ne manque jamais de le rappeler : Viktor Orbán est son «ami» et, par conséquent, l’ami du pays. Quant à la Hongrie, elle est «un partenaire proche et traditionnel de la République tchèque», comme il a tenu à le rappeler lors de la visite de Viktor Orbán à Prague, en novembre." La suite sur liberation.fr
jeudi 21 mars 2019
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.