"Le Premier ministre conservateur hongrois Viktor Orban, menacé d'une
exclusion du Parti populaire européen (PPE, droite) en raison de ses
provocations anti-Bruxelles, a multiplié ces dernières années les
mesures controversées. Celles-ci lui ont valu un désaveu inédit du
Parlement européen, qui a pointé du doigt en septembre une violation des
"valeurs" de l'UE.
Le think tank américain Freedom House a par ailleurs récemment
considéré que la Hongrie était le seul pays de l'UE à n'être que
"partiellement libre" en raison d'"attaques répétées" contre
"l'opposition, les médias, les groupes religieux, les universités, les
ONG, les tribunaux, les demandeurs d'asile et le secteur privé".
Contre-pouvoirs affaiblisDès son retour au pouvoir en 2010, M. Orban a engagé une vaste
révision constitutionnelle gravant dans le marbre les valeurs du
"christianisme" et de la "famille traditionnelle".
La réforme accroît l'emprise du gouvernement sur la justice et
cimente le pouvoir de son parti Fidesz sur les institutions et sur les
médias, contrôlés pour la plupart par des proches. La Cour
constitutionnelle a vu ses attributions limitées et une juridiction
spécifique a été créée cet hiver pour les dossiers sensibles comme les
appels d'offres publics ou les contentieux électoraux, alimentant les
craintes de nouvelles atteintes à l'indépendance de la justice." La suite sur boursedirecte.fr
mercredi 20 mars 2019
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