"À deux mois des élections européennes, le premier ministre hongrois, Viktor Orbán, apparaît comme le leader d’une Europe opposée à l’immigration, au multiculturalisme et au fédéralisme européen. Simple représentant d’une droite autoritaire ou d’un véritable mouvement qui veut redonner sa place à une Europe centrale méprisée ? Le Devoir est allé prendre le pouls de ce petit pays guère plus populeux que le Québec.
« Je
fais partie de ces dizaines de milliers de Hongrois qui ont dû s’exiler
pour travailler. » À 36 ans, Ferenc Laczo est professeur assistant
d’histoire à l’Université de Maastricht, aux Pays-Bas. Après avoir aussi
travaillé à Gênes, en Italie, voilà près d’une décennie qu’il vit en
exil avec sa femme et son fils. Cet enfant de Budapest a pourtant été
formé à grands frais par son pays, où la qualité de la formation
universitaire est reconnue. « Pourtant, dit-il, en Hongrie, les plus
talentueux et les mieux formés s’en vont par dizaines de milliers. On
assiste à un véritable exode. »" La suite sur ledevoir.com
mardi 19 mars 2019
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