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A partir de l’ouvrage Des Bohémiens et
de leur musique en Hongrie (1859), on aimerait montrer que,
contrairement à une idée répandue, Liszt avait une connaissance étendue
de la langue française, et cela même si c’était sa seconde langue (après
l’allemand) et si la princesse zu Sayn-Wittgenstein, avec qui il vivait
à Weimar, a contribué à la rédaction des ouvrages publiés par lui. Par
l’emploi tout à fait conscient de mots d’origine étrangère, d’un
vocabulaire spécialisé, ou encore de termes anciens, Liszt travaille la
langue française de l’intérieur et fait preuve d’une créativité qui se
manifeste également par une sensibilité particulière aux rythmes et aux
sonorités. La langue française de Liszt est une langue métissée, «
bohémianisée » : elle est, comme sa musique, d’une étonnante modernité.
Conférencier : M. Sarga Moussa,
directeur de recherche au CNRS, Centre National de la Recherche
Scientifique, à Paris, Directeur-adjoint de l’UMR THALIM
(CNRS-Université Sorbonne Nouvelle-ENS). Spécialiste de l’orientalisme
littéraire et du récit de voyage en Orient, en particulier aux XIXe et
XXe siècles, il s’intéresse plus largement à la représentation des
altérités culturelles dans la littérature française, à la question de
l’esclavage, à la notion de cosmopolitisme, et aux études
postcoloniales.
Verre de l’amitié lisztienne
Entrée : 5€
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