"Une loi controversée votée ce mercredi 11 décembre accentue le poids de
l’État dans la gestion des théâtres et de l’ensemble des institutions
culturelles du pays. La presse magyare se déchire entre défenseurs de la
“liberté artistique” et soutiens d’une mesure ouvrant la voie à un
fonctionnement “plus démocratique”.
Par 115 voix pour, 53 contre et trois absentions, le Parlement magyar
a approuvé ce mercredi 11 décembre un projet de loi renforçant la
tutelle de l’État sur les théâtres et la vie culturelle en Hongrie. Le
dispositif entérine la création d’un Conseil national de la culture,
dont le président sera nommé par le ministère de tutelle, et qui
assurera pour cinq ans le financement de dix-sept institutions
sélectionnées par l’exécutif.
Une première version plus dure du
texte donnait au gouvernement le pouvoir de nommer directement les
patrons des théâtres municipaux et privait les salles indépendantes
de subventions.
“Vengeance politique”“Les
municipalités d’opposition dont Budapest doivent choisir : soit se
passer du soutien de l’État et financer elles-mêmes leurs théâtres, soit
prendre l’argent et accepter que le gouvernement puisse intervenir dans
la gestion des salles et le choix des directeurs”, résume le site de référence Index." La suite sur courrierinternational.com (article payant)
jeudi 12 décembre 2019
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