"Présentée à la Berlinale de 1994, la fresque monumentale du Hongrois
Béla Tarr, sombre et impressionnante allégorie de l'écroulement du
modèle soviétique, est ressorti en salle depuis le 12 février dernier, à
la faveur d'une restauration numérique supervisée par son auteur.
C'est un long voyage de 439 minutes auquel nous invite Béla Tarr. Le cinéaste hongrois, avec son film Satantango qui vient de ressortir en salle à l'occasion de sa restauration numérique, plonge aux confins de la nature humaine.
Peu de films méritent autant que celui-ci le terme d'expérience. Satantango
ne peut pas simplement être regardé du coin de l’œil : il faut s'y
engouffrer, plonger dans son cours labyrinthique et lancinant, au risque
peut-être de ne plus jamais en ressortir. D'abord parce que le film
affiche la durée assez inhabituelle de 7h30 (quoique, à l'ère du binge-watching, cela n'a plus grand chose d'impressionnant...), mais aussi parce que chacun de ses plans ressemble à ce que Stéphane Mallarmé écrivait au sujet du tombeau d'Edgar Poe : un « calme bloc ici-bas chu d'un désastre obscur ». " La suite sur franceculture.fr
samedi 29 février 2020
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