"Par Jacques Rupnik
Hongrie,
Pologne, Slovaquie, République tchèque… Depuis 10 ans, plusieurs pays
d’Europe de l’Est ont vu la montée en puissance de forces politiques
dites populistes ou "nationalistes-conservatrices". Leur point commun :
la critique radicale de la démocratie libérale et la défense de
l’identité et de la souveraineté nationale.
Pendant
une vingtaine d’années après 1989, les pays d’Europe centrale et
orientale se sont employés à imiter au cours de leurs transitions
démocratiques les modèles politiques et constitutionnels occidentaux.
Lorsque apparaissaient des signes de « fatigue démocratique », voire des
risques de « rechute » dans tel ou tel pays, on attribuait cela aux
héritages du passé communiste et au « retard » des démocraties à l’est
du continent.
Désormais, avec la poussée des populismes eurosceptiques en Europe
occidentale, le Brexit et l’élection à la présidence des États-Unis de
Donald Trump, la perspective a changé. Et l’Europe centrale passe
presque pour « l’avant-garde » d’un phénomène qui touche les démocraties
occidentales." La suite sur vie-publique.fr
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.