"Dans son Journal, Sandor Marai décrit les conditions de vie
apocalyptiques des habitants de Budapest durant l’hiver 1944. Cet
hiver-là, les nazis, appuyés par des miliciens hongrois, avaient décidé
de faire de la capitale hongroise une forteresse destinée à enrayer la
progression de l’Armée rouge.
Au cours de cet hiver 1944-1945, Marai vivait caché dans la petite
ville de Leanyfalu. Sa femme étant juive, elle aurait risqué d’être
déportée à Auschwitz, ou de succomber à l'une de ces « marches de la mort » en direction de l’Autriche au cours desquelles ont été péri plusieurs centaines de milliers de Juifs hongrois.
Mais aussi longtemps que cela fut possible, l’écrivain retournait
dans la capitale pour s’assurer que son appartement n’avait pas été
bombardé. Hélas, ce fut finalement le cas. Et Marai ne put sauver, dans
les décombres, que quelques uns des livres de son imposante bibliothèque
– 5 000 volumes.
A la fin du cauchemar, encore sous le coup des témoignages qu’il
avait recueilli dans Budapest en ruines, il écrivit un roman qui
restitue cet épisode méconnu, chez nous, de la Deuxième guerre mondiale.
Et les leçons qu’il en tira valent pour toutes les situations de crise extrême ; pour toutes les transitions d’un monde à l’autre. Ce roman s’intitule Libération." La suite et à écouter (5 mn) sur franceculture.fr
vendredi 28 février 2020
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