"ReportageEn
Pologne, Hongrie, Bulgarie ou Roumanie, la question des LGBT est
devenue un cheval de bataille des gouvernements. Dans plusieurs de ces
Etats de l’UE, des alliances anti-LGBT se sont créées entre « illibéraux
», mouvements catholiques ou organisations d’extrême droite.
« Swidnik n’est pas une ville, c’est un état d’esprit », ont
l’habitude de dire les habitants de cette cité ouvrière de 40 000
habitants, située dans l’est de la Pologne, en banlieue de Lublin,
chef-lieu de la région administrative du même nom, réputée parmi les
plus conservatrices du pays. Swidnik est un bastion historique du parti
conservateur nationaliste au pouvoir à Varsovie, Droit et justice (PiS).
Fin
janvier, elle s’est retrouvée au centre de l’attention des réseaux
sociaux et scrutée par toute l’Europe. Une photo du panneau d’entrée de
la ville, accompagné d’un second panneau en quatre langues indiquant
« zone sans LGBT », a fait le tour de la Toile, suscitant un tollé.
Plusieurs
eurodéputés se sont indignés au Parlement européen, à Strasbourg,
appelant la Commission à réagir. En réalité, il s’agissait d’une
performance d’un artiste local pour les droits des homosexuels. Son
objectif était de réagir à l’adoption, par la ville de Swidnik, en
mars 2019, d’une déclaration visant à rendre la commune « libre de l’idéologie LGBT » contre
« les radicaux qui visent à instaurer une révolution culturelle en
Pologne, et qui attaquent la liberté d’expression, l’innocence des
enfants, l’autorité de la famille et de l’école », selon le préambule du texte.
Swidnik
fut la première ville polonaise à adopter une telle déclaration.
Depuis, près de quatre-vingt-dix collectivités locales lui ont emboîté
le pas, situées essentiellement dans les régions conservatrices du
sud-est du pays." La suite sur lemonde.fr (article payant)
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