"Andy Mezey est mort, la semaine dernière. Il avait 85 ans.
Andy qui ?
J’ai eu la même réaction. Jamais entendu son nom. Un lecteur m’a résumé son parcours. J’ai appelé ses amis. Fouillé dans les archives. Et découvert une histoire extraordinaire. Une vie romanesque. Celle d’un exilé hongrois, passionné de handball, qui s’est donné pour mission de convertir les Québécois à son sport. Il a acheté des filets. Les a mis dans une remorque. Est parti à la conquête de la province. Et il a réussi. De 1960 à 1980, le nombre de handballeurs au Québec est passé d’une dizaine à… 80 000 !
« Andy, c’est le père du handball québécois. »
L’homme qui parle, c’est son grand ami. Dieter Hagen. Lui aussi handballeur. Les deux se sont connus dans un gymnase du Collège Notre-Dame, à la fin des années 1950. Dieter venait d’immigrer de l’Allemagne. Andy, de la Hongrie. « Andy était membre de l’équipe nationale de handball de la Hongrie, raconte Dieter. Il a décidé de s’exiler après l’insurrection de 1956. » La suite sur lapresse.ca
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