"En Hongrie, le húsleves est à la fois un plat incontournable des déjeuners familiaux, un excellent remontant et un mets que chacun prépare à sa façon. Mais plus qu’une bonne soupe de légumes et de viande, c’est une “nécessité vitale” à laquelle les Magyars sont très attachés. Les explications du portail Telex, pour un nouvel épisode de notre rendez-vous hebdomadaire “Le Courrier des recettes”.
Chez nous, le húsleves est aussi fondamental que l’eau ou le pain. Nous le mangeons le dimanche, nous le dégustons quand nous avons un coup de blues ou quand nous sommes malades, mais nous l’offrons également en guise de remontant afin de remettre sur pied nos êtres chers souffrants. Vous ne trouverez aucun pays européen où le húsleves revêt autant d’importance, bien que des variantes existent dans la cuisine française, allemande ou italienne. Cependant, personne ne ressent un tel attachement au húsleves que nous. À nos yeux, c’est une affaire personnelle, une nécessité vitale. Le Hongrois mangeait déjà de la soupe tous les jours durant l’époque moderne, mais le húsleves était la reine des soupes. De notre point de vue, le húsleves est une cérémonie, qu’il s’agisse de le consommer ou le préparer.
Contrairement à quantité de plats hongrois, il n’existe aucune recette classique de húsleves. D’après mes sondages, non représentatifs mais rigoureux, chacun cuisine son húsleves à sa façon et les résultats divergent souvent au sein d’un même foyer. Outre les différences concernant les sortes et la quantité de viande et de légumes, ainsi que l’assaisonnement, des divergences existent à propos de la préparation. Le húsleves en soi ne suscite nulle controverse, mais chacun est fier de sa version. La plupart des personnes s’inspirent de la méthode de leurs parents ou grands-parents. Tandis que certains, se drapant dans une rébellion éternelle, refusent de le préparer à la manière de leurs ancêtres.
En Hongrie, certaines familles n’utilisent qu’une seule viande, en l’occurrence la poule, le faisan ou le bœuf. Cependant, la majorité mélangent les sortes afin de constituer la base du bouillon. Le bœuf se suffit à lui-même, mais il faut beaucoup d’os. Les combinaisons les plus fréquentes associent les os de porc au canard, au poulet, à la poule, à la dinde ou au faisan, mais d’aucuns estiment..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)
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