samedi 7 mai 2022

Emil Szittya, l’artiste hongrois qui jouait à cache-cache

Diva au cabaret, vers 1960, gouache sur papier, présentée à la Galerie Laurentin (Paris 7e). Emil Szittya/Courtesy galerie Laurentin

"Décédé en 1964, cet écrivain et critique d’art a tu son activité de peintre pendant cinquante ans. À Paris, deux expositions permettent de découvrir un homme pris dans un parcours européen hors du commun.

«C’est une résurrection étonnante», commente Antoine Laurentin depuis sa galerie du 23, quai Voltaire, en bas de l’immeuble où habitait Noureev, où il expose Emil Szittya. Ça n’est pas tous les jours qu’on se retrouve face à 300 peintures d’une œuvre mystérieuse. «J’ai redécouvert des artistes, Chaissac, par exemple, ou Laboureur. Certains artistes, très célèbres de leur vivant, sont oubliés. Emil Szittya, lui, était très connu comme écrivain et critique d’art, mais complètement inconnu comme peintre.»

L’affaire remonte à 2018. En flânant à la Librairie Vendredi, rue des Martyrs à Paris, le plasticien Laurent Goldring déniche un vieil exemplaire de 82 rêves pendant la guerre 1939-1945. Le livre est signé Emil Szittya. Ce nom lui est familier. L’enfant qu’il a été se souvient d’un personnage improbable - silhouette frêle, posture de bateleur, refaisant le monde dans un nuage de tabac - qui racontait Soutine, le Douanier Rousseau, Picasso et les beaux jours de la Ruche. La mère de Laurent…" La suite sur lefigaro.fr (article payant)

 

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