Quatorze ministres dont une seule femme, Judit Varga, chargée de la Justice. Cinq semaines après la réélection triomphale de Viktor Orbán à l’issue des législatives du 3 avril, les citoyens hongrois apprenaient, vendredi 13 mai sur Facebook, la composition du quatrième gouvernement consécutif mené par le dirigeant national-conservateur magyar. Confirmé le trois jours plus tard par le Parlement, le chef du parti Fidesz prêtait serment en rappelant sa “ligne rouge” face aux sanctions ciblant la Russie, puis en présentant la Hongrie comme le “dernier bastion, avec la Pologne, de l’Occident chrétien conservateur”, relate le journal Magyar Hírlap.

“Le dernier espoir de l’Europe”

“Le Premier ministre s’est aussi engagé à défendre l’encadrement des prix de l’énergie, les retraites, les aides aux familles et le plein-emploi, signe qu’il dispose d’un plan face au contexte économique”, pointe un politologue cité par Origo. “En considérant stratégiques l’extension du site atomique de Paks et l’édification de parcs photovoltaïques, Orbán..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)