"En une décennie, le Hongrois Viktor Orbán, réélu Premier ministre en avril, a réussi à faire de son petit pays un modèle pour tous les néoconservateurs. Son influence traverse l’Europe et va jusqu’aux Etats-Unis.
On dirait un ado qui vient de rencontrer son idole. Rod Dreher nous montre fièrement le selfie qu’il a pris, le 15 février, avec Viktor Orbán. Sur la photo, l’ado et l’idole sont en fait deux quinquagénaires grisonnants qui sourient béatement, le nez collé au smartphone. « Voilà Viktator, comme vous l’appelez, vous les gauchistes, et moi », commente-t-il goguenard. Comme tout l’aréopage d’intellectuels américains invités dans la capitale hongroise cet hiver au Budapest Summit, une conférence annuelle dédiée pour cette édition à l’éducation des enfants, Rod Dreher, blogueur influent du site American Conservative, n’en revient pas d’avoir pu passer une heure et demie dans le bureau du Premier ministre hongrois à débattre avec lui de « la renaissance conservatrice ».
Réputé belliqueux et difficile à approcher, l’homme fort de la Hongrie à la mâchoire de pitbull s’est révélé sous un autre visage : il a serré toutes les mains et répondu à toutes les questions, relax, en jeans et chemise ouverte. Normal : il se savait en terrain conquis. Voilà près d’un an qu’il est devenu la coqueluche des conservateurs américains.
A Budapest, c’est un défilé permanent. Orbán a
reçu la visite, ces derniers mois, du célèbre animateur pro-Trump de
Fox News Tucker Carlson, de l’ex-procureur général Jeff Sessions, de
l’ancien vice-président de Trump Mike Pence, et de toute une ribambelle
d’intellos subjugués par le régime national populiste hongrois, comme le
professeur de science politique..." La suite sur nouvelobs.com (article payant)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.