"Pas question pour ce pays, très dépendant de la Russie au plan énergétique mais aussi très proche du Kremlin, de soutenir une telle mesure sans des garanties fermes de la part de l’Union européenne.
Correspondante à Bruxelles
La phrase fut prononcée maintes fois au cours des dernières semaines par les responsables hongrois, notamment le premier ministre Viktor Orban. «Les solutions doivent venir avant les sanctions», ont-ils répété au sujet de l’embargo sur le pétrole russe. Pas question pour la Hongrie, très dépendante de la Russie au plan énergétique mais aussi très proche du Kremlin, de soutenir une telle mesure sans des garanties fermes sur les financements européens et sur la conclusion d’un accord avec la Croatie, qui permettrait au pays d’être certain d’être approvisionné. Le schéma initial de la Commission n’était pas celui-ci. L’idée était d’obtenir l’unanimité des Vingt-Sept et de se donner ensuite un peu de temps pour la négociation avec Budapest, grâce au délai accordé à la Hongrie - jusqu’à fin 2024 - pour se couper du pétrole russe.
Comme le souligne un diplomate de l’UE, «les Hongrois n’ont plus confiance. Il faut dire qu’en juillet 2021, ils étaient au bord de conclure…" La suite sur lefigaro.fr (article payant)
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