Depuis près d’une semaine, les autoentrepreneurs hongrois s’insurgent contre une réforme adoptée mardi 12 juillet par l’Assemblée nationale. À partir du 1er septembre prochain, la plupart des 450 000 autoentrepreneurs du pays, chauffeurs de taxis exceptés, ne pourront plus offrir leurs services qu’à des particuliers. Et ils devront exercer leur activité à temps plein, sous peine de perdre leur statut d’indépendant, certes précaire, mais synonyme de fiscalité préférentielle.

Concrètement, énumère Telex, un coiffeur “peut travailler dans un village, mais ne pourra plus collaborer avec un théâtre ou un tournage à proximité”. Un professeur de langues “peut recevoir ses clients particuliers, mais ne pourra plus assurer de formation dans une entreprise de son secteur”. Un réparateur de lave-vaisselle “pourra s’occuper de la machine de Bela Toth [l’équivalent hongrois de M. Toutlemonde], mais si celle de la société de M. Tóth déraille, il ne pourra pas intervenir légalement”. La suite sur courrierinternational.com (article payant)