"Isolé, le Premier ministre hongrois n'en garde pas moins de nombreux soutiens chez les conservateurs européens et américains. Et son pouvoir de blocage reste intact.
Au cours des dernières semaines, Viktor Orban a bloqué l'adoption par l'Union européenne de la taxe minimale de 15 % sur les bénéfices des multinationales, empêché que le patriarche Kirill - chef de l'église orthodoxe russe et fervent soutien de Vladimir Poutine - ne soit sanctionné par Bruxelles, et obtenu, après plusieurs semaines de chantage, que l'embargo sur le pétrole russe ne s'applique à son pays. Le 3 avril 2022, au soir d'une réélection triomphale et deux jours à peine après que les premières images des crimes de guerre commis à Boutcha par l'armée russe ont été dévoilées, il n'hésitait pas non plus à désigner Volodymyr Zelensky comme l'un de ses ennemis.
Dans ce contexte, nombreux sont ceux qui se demandent ce qu'il est advenu du maître de la "danse du paon", tel qu'Orban définissait lui-même cet art de la négociation mêlant provocations devant les médias et flatteries dans le secret du Conseil européen afin d'obtenir les compromis qui lui étaient favorables. Depuis quelques mois, le dirigeant hongrois semble avoir oublié..." La suite sur lexpress.fr (article payant)
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