Roman
290 pages - 21,00 €
Date de parution : 04/01/2024
« Chaque matin, je remettais
au lendemain le projet d’aller à la maison de mon père. Pour la seule
fois de ma vie, c’est lui qui m’a attendu en vain. »
Un homme débarque à Budapest, sa ville natale, par un chaud matin
d’automne, pour un séjour d’une semaine. Il a l’intention de revoir ses
anciens amis, sa famille, son premier amour. De parcourir de bas
en haut son arbre généalogique, ou du moins ce qu’il en reste, du petit
cousin hooligan aux grands-parents qui dorment paisiblement,
l’espère-t-il, sous les pierres moussues du cimetière.
Avec Petya, son compagnon d’enfance, il forme le projet d’aller
retrouver la maison que son père a chérie pendant des années, qu’il a
longtemps espéré recevoir en héritage, mais qui a sombré avec tout le
reste. Cette maison du lac Balaton, ancien pressoir de vignoble, à flanc
de colline, où l’on entrait en passant par le grenier. Il faut donc
s’empresser de griffonner sur un napperon le plan pour s’y rendre, mais
ce geste n’est-il pas aussi dérisoire que de vouloir retracer les
contours d’un rêve dont on émerge à peine avant qu’il nous échappe à
jamais ?
À propos de l'auteur
Né en Hongrie, Akos Verboczy est arrivé au Québec à l'âge de onze ans. Il a été chroniqueur, rédacteur de discours et de rapports officiels. En 2016, il publie Rhapsodie québécoise, récit de son itinéraire, finaliste du prix de la diversité Metropolis Bleu en 2017 en plus de faire partie pendant deux ans des « Incontournables » de Radio-Canada. La Maison de mon père est son premier roman.
«
Une quête improvisée, aux accents légers de road trip, qui se heurte à
la réalité parfois amère qui colle telle une seconde peau à l’exilé :
l’impossibilité du retour. »
Christian Desmeules ‒ Le Devoir
« L'un des meilleurs romans québécois de 2023, un beau et grand choc littéraire, esthétique et humain. »
Melika Abdelmoumen ‒ Lettres québécoises
« Un roman riche, tout en émotions, bouleversant. On se laisse porter par une histoire forte. »
Linda Pommereul ‒ Librairie Doucet
« Depuis Budapest jusqu'aux rives du Lac Balaton, l'auteur nous
accompagne dans un voyage qui touche le passé, le présent, la langue et
le retour au lien avec ses paires. C'est un livre plein d'humilité qui
nécessite, vraiment, que l'on s'y immerge. »
Benoît ‒ Librairie La Géothèque (Nantes)
« Magnifique ! Tel un récit de voyage, un homme retourne dans sa
Hongrie natale où il retrouve sa famille, ses amis et tous ces
souvenirs si chers au fond de son cœur. Un très beau roman chaleureux,
dépaysant et touchant. »
Agnès ‒ La Nouvelle Librairie Sétoise
« Un très beau voyage servi par une langue magnifique. »
La Droguerie (Saint-Malo)
« Portrait délicat et mélancolique mais parfois drôle aussi. Un très beau coup de coeur de cette rentrée ! »
Librairie Le Passeur de L'Île (L'Isle-sur-la-Sorgue)
Source : lebruitdumonde.com
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