"La rencontre entre Hélène Gaudy et György Dragomán a été animée ce samedi par Pierre Benetti. Une traductrice était également présente pour aider l’écrivain hongrois.
Ce samedi après-midi s’est tenue une rencontre un peu spéciale entre une autrice française, Hélène Gaudy, et un écrivain hongrois, György Dragomán. Les deux artistes sont revenus sur une expérience épistolaire atypique.
Le pouvoir des lettres dépasse les frontières. Il permet d’entremêler les cultures malgré une langue parfois diamétralement opposée. Un type d’échange épistolaire, mis en exergue le temps d’une après-midi ce samedi à Manosque.
Une rencontre franco-hongroise s’est en effet tenue sur la place d’Herbès entre deux écrivains : Hélène Gaudy et György Dragomán. Une entrevue singulière dont la revue Kometa est à l’origine, en partenariat avec le festival des Correspondances.
Face à un public venu en nombre, l’autrice d’Archipels (nommé au prix Goncourt cette année) et l’auteur de Chœur des lions sont revenus sur cet échange qui a duré plusieurs mois. Des liens inattendus se sont noués. "On s’est retrouvé notamment sur les figures de notre enfance, témoigne Hélène Gaudy. Il y avait aussi des lieux où György a grandi qui ont marqué ma propre histoire familiale. J’étais étonnée de voir la densité qu’a prise notre correspondance."
"Nous ne pouvons pas oublier notre passé"Pour l’écrivain hongrois, "c’était très intéressant d’envoyer des lettres à une personne qui fait le même métier. J’ai senti directement qu’il y avait de nombreux points communs". Quelques extraits des lettres ont été lus par les deux artistes. Parmi les souvenirs qui ont animé cet échange, la chute du mur de Berlin, qui a marqué l’enfance des deux auteurs."
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