mardi 4 février 2020

Pourquoi le Hongrois Viktor Orbán se radicalise encore

"Un pied dedans, l'autre dehors. Ces dernières années, cette position d'équilibriste a souvent été celle de ­Viktor ­Orbán au sein de sa famille politique, la droite ­européenne. Mais depuis ­plusieurs mois, et alors que son pays est ­accusé par l'UE d'atteintes à l'Etat de droit, l'autoritaire ­Premier ­ministre hongrois affiche de plus en plus des envies de rupture. Début janvier, le champion de l'illibéralisme attaquait le ­Parti ­populaire ­européen (PPE), qui a suspendu en mars les députés de son mouvement, le ­Fidesz.
Une conférence à Rome aux côtés de Salvini et Marion Maréchal
Le PPE "décline, perd de son ­influence, perd des positions, perd des sièges et s'­affaiblit", assénait-il. Puis : "Nous allons lancer quelque chose de ­nouveau dans la politique ­européenne, pour contrebalancer ­Macron."Les deux prochains jours lui offriront une nouvelle ­occasion de revendiquer son indépendance : il est annoncé à une ­conférence à Rome ­consacrée au "national ­conservatisme", où il partage ­l'affiche avec des figures de l'extrême droite, comme ­l'Italien Matteo ­Salvini, le patron de la Ligue, ou l'identitaire française, ­Marion ­Maréchal.
L'ambassadrice de ­Pologne en ­Italie ainsi qu'un influent député européen du PiS (Droit et Justice), le parti ultraconservateur au pouvoir à ­Varsovie, complètent le tableau. "Sa venue à Rome est un message adressé au PPE, qui organise le jour même un congrès auquel ­Fidesz n'est pas convié, affirme le ­politologue hongrois ­Laki ­Gergely." La suite sur lejdd.fr (article payant)

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