"Un
pied dedans, l'autre dehors. Ces dernières années, cette position
d'équilibriste a souvent été celle de Viktor Orbán au sein de sa
famille politique, la droite européenne. Mais depuis plusieurs mois,
et alors que son pays est accusé par l'UE d'atteintes à l'Etat de
droit, l'autoritaire Premier ministre hongrois affiche de plus en plus
des envies de rupture. Début janvier, le champion de l'illibéralisme
attaquait le Parti populaire européen (PPE), qui a suspendu en mars les députés de son mouvement, le Fidesz.
Une conférence à Rome aux côtés de Salvini et Marion Maréchal
Le
PPE "décline, perd de son influence, perd des positions, perd des
sièges et s'affaiblit", assénait-il. Puis : "Nous allons lancer quelque
chose de nouveau dans la politique européenne, pour contrebalancer
Macron."Les deux prochains jours lui offriront une nouvelle occasion
de revendiquer son indépendance : il est annoncé à une conférence à
Rome consacrée au "national conservatisme", où il partage l'affiche
avec des figures de l'extrême droite, comme l'Italien Matteo Salvini, le patron de la Ligue, ou l'identitaire française, Marion Maréchal.
L'ambassadrice
de Pologne en Italie ainsi qu'un influent député européen du PiS
(Droit et Justice), le parti ultraconservateur au pouvoir à Varsovie,
complètent le tableau. "Sa venue à Rome est un message adressé au PPE,
qui organise le jour même un congrès auquel Fidesz n'est pas convié,
affirme le politologue hongrois Laki Gergely." La suite sur lejdd.fr (article payant)
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