mardi 29 septembre 2020

Décryptages » "Vagabondages" de Lajos Kassak : sur les routes de Budapest à Paris avant 14, le savoir survivre d’un artiste prolétaire… une pépite de la littérature hongroise


"Traduit du hongrois et préfacé par Roger Richard. Éditions Séguier, collection l’indéfinie, 248 pages, 19 euros

Collection L'indéFINIE
Prix : 19,00
Format :15 x 21 cm
248 pages
Parution : 20/02/2020
ISBN : 9782840497936

"Atlanti Culture
"Vagabondages" de Lajos Kassak : sur les routes de Budapest à Paris avant 14, le savoir survivre d’un artiste prolétaire… une pépite de la littérature hongroise

Lajos Kassak a publié "Vagabondages". Lajos Kassak a plus d'une raison de se lancer dans l'aventure. Nous sommes en 1909, il a 22 ans et, partout en Europe, une effervescence artistique et révolutionnaire fait trembler l'ancien monde. 

"Vagabondages" de Lajos Kassak

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THEME
Le récit, publié en 1927 en Hongrie et récemment sorti de l’oubli, commence fort : « Je m’étais mis en route afin d’accomplir ma vie ». Notre héros, artiste d’avant-garde, connaît l’ivresse inexplicable du mouvement, de la mise en route pour estimer sa vie au jour le jour, trouver son propre chemin, éprouver sa « liberté responsable » malgré les mensonges et les oublis de ses deux compagnons d’infortune. Trouver l’art de ne rien faire occupe leurs journées consacrées à la débrouille, au vol parfois quand l’air du temps et la liberté s’entraident pour survivre. Ces vagabonds volontaires savent bien ce qu’ils veulent : vivre de l’errance, de la rencontre, du but : Paris, capitale des arts. Sur leur route, traversant la Hongrie, l’Autriche, l’Allemagne et la Belgique, ils font l’apprentissage de l’ordre figé d’un monde à la fois mesquin et généreux vis à vis de l’oisiveté.

Dans ce « guide du routard » avant l’heure, on marche à l’errance, au petit bonheur de la chance, du froid et de la pluie. La fatigue, l’ennui, la faim, la lèpre de la pauvreté, le plan foireux du jour, le désespoir, rien n’arrête celui qui marche sans but et sans émotion, mendie dans un « purgatoire inventé par un Dieu sans pitié »." La suite sur atlantico.fr

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