"La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est entretenue jeudi matin avec les Premiers ministres de Hongrie, de Pologne et de République tchèque, trois États réticents ces dernières années à accueillir des migrants dans le cadre d'une répartition obligatoire à travers l'UE.
Au lendemain de la présentation par la Commission de sa proposition de nouveau "pacte" européen d'asile et migration, une porte-parole de l'exécutif européen a diplomatiquement reconnu que les trois dirigeants avaient "soulevé de nombreuses questions" à ce sujet.
"Ce serait chouette, dans un monde idéal, que dès que la Commission fait une proposition sur un sujet, les États disent oui dès le lendemain. La réalité est bien sûr plus nuancée, ce qui est tout à fait normal", a tempéré Dana Spinant, porte-parole de la Commission, jeudi midi.
Les pays de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque, et
Slovaquie) sont parmi ceux qui freinent le plus, au sein de l'UE, sur
l'accueil de demandeurs d'asile. On s'attendait donc à ce qu'ils
accueillent sans enthousiasme le "pacte" mis sur la table par la
Commission, qui compte sur une contribution de chaque État, même si ce
ne serait pas forcément sous la forme de places d'accueil." La suite sur lalibre.be
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