Alors que les enseignants se mobilisent depuis plusieurs mois en Hongrie pour de meilleurs salaires, la restauration du droit de grève et plus de liberté pédagogique, leur colère monte encore d’un cran. En cause, révèle le journal de gauche Népszava, un projet de notation annuelle émanant du ministère de l’Intérieur, dirigé par Sándor Pintér, qui gère l’éducation.

Destinée à “favoriser le travail de qualité”, cette notation confiée au jugement des directeurs d’établissement “s’effectuerait sur cent points en fonction de dix critères”, dont la capacité de travail, la qualité pédagogique, l’évaluation régulière des élèves, la discipline de travail et le respect des délais, ou encore l’implication, la motivation et l’éthique, indique le quotidien.

L’évaluation concernerait également les directeurs, soumis au diagnostic des institutions encadrant les établissements, reprend Népszava. Leur notation dépendrait notamment des résultats de l’école ou du lycée, de son développement, de..." La suite sur courrierinternational.com