"La Hongrie et la Croatie ont mis en place des contrôles des prix des produits alimentaires avec des résultats très mitigés. La Grèce et la France ont, elles, parié sur la négociation avec les industriels et les distributeurs.
Tout le monde y a pensé, mais tout le monde n'est pas passé à l'acte. Le retour de l'inflation en Europe a poussé les Etats à étudier la mise en place d'un contrôle des prix, un revirement impensable il n'y a encore que trois ans.
Pour beaucoup d'économistes, instaurer un contrôle des prix est une hérésie : l'ajustement de l'offre à la demande ne se faisant plus par le prix, il se fera par la quantité et donc le plafonnement des prix entraînera des pénuries. Le contrôle des prix ne se justifierait qu'en cas de guerre, où le choc sur l'offre de biens est tellement important qu'il ne peut être géré que de cette façon. C'était un des arguments développés par l'économiste allemande Isabella Weber, dans un article publié en décembre 2021 dans le « Guardian », favorable à de telles mesures. Mais il s'était tout de même attiré les foudres de grands pontes de la discipline." La suite sur lesechos.fr
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