"Les élections polonaises privent le dirigeant magyar de son principal soutien à Bruxelles et ses amitiés russo-chinoises renforcent sa solitude européenne. Néanmoins, le trublion hongrois conserve quelques atouts: le blocage de l’aide militaire à l’Ukraine ou de l'adhésion de la Suède à l’OTAN.
Le 15 octobre, Viktor Orban perdait son dernier grand partenaire européen avec la déroute du parti gouvernemental conservateur Droit et Justice (PiS) lors des législatives polonaises. Le PiS, arrivé en tête, se retrouve pourtant minoritaire face au libéral Donald Tusk et ses alliés de gauche, aux portes du pouvoir. L’ancien premier ministre Donald Tusk et Viktor Orban s’appréciaient, jusqu’à ce que le Magyar se mette à courtiser le PiS, qui s’empara des rênes du pays en octobre 2015.
Les critiques de Donald Tusk envers les dérives de Viktor Orban, son élection à la tête du Conseil européen puis sa conquête du Parti populaire européen (PPE) ne firent qu’accélérer le divorce. Le Polonais est même venu à Budapest le 15 mars 2022 pour encourager Péter Marki-Zay, candidat de l’opposition unie, laminé par Viktor Orban lors des législatives magyares du printemps dernier. Le retour probable de Donald Tusk aux affaires polonaises bouleverse donc encore un peu plus le duo Budapest-Varsovie déjà fragilisé." La suite sur letemps.ch (article payant)
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