Consulat de Hongrie
7, Square Vergennes, 75015 Paris
Les événements de 1956 sont désormais profondément ancrés en nous, les blessures nous font toujours souffrir, nos héros s'éteignent lentement, mais nous sommes toujours là, et tout ce qui s'est inscrit dans nos âmes et dans la réalité prend désormais une place puissante en nous. Les écrits et les poèmes de Gyula Illyés, Sándor Márai, Géza Páskándi, Bálint Tóth, Jenő Dsida, Albert Camus, et enfin Gyula Obersovszky, nous touchent par leurs témoignages et nous poussent à revivre, à ressentir, à exprimer l'inéluctable, notre solitude européenne. Au sein de la richesse inépuisable des sons du violon électrique, au milieu de la mer de mots prononcés en hongrois et en français, avec force et sans détour, il est essentiel de reconnaître que la nation hongroise est sans doute la nation qui a le plus souffert, et qui, grâce à sa foi et à son espoir en l'avenir, continue de se battre aujourd'hui pour un monde heureux.
Les interprètes de la soirée seront l'artiste Pál Oberfrank et le violoniste Izsák Farkas.
Entrée libre
Réservation ici
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