“Stop aux migrants !” clame un graffiti sur un fourgon. Kiskunmajsa se situe à plus de vingt kilomètres de la Serbie, mais la tension provoquée par le flux migratoire emplit l’atmosphère, tandis que notre destination, Ruzsa, bourgade proche de la frontière, incarne la passerelle des passeurs. Nous arrivons dans la localité de 2 500 âmes sur les conseils d’une source policière, indiquant que des convois récupèrent à cet endroit les migrants parvenus à franchir la frontière puis transportent. La présence du business illégal devient de plus en plus évidente en approchant de la frontière. Au début, nous ne croisons que quelques véhicules vides. Mais entre Ruzsa et Pusztamerges, des rangées de voitures et de minibus peuplent le bas-côté de la route. Un contraste saisissant avec l’ambiance..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)