"Erzsébet Nagy, qui a enseigné la biologie et l’allemand dans plusieurs niveaux d’enseignement pendant de nombreuses années, préside la direction collégiale du PDSZ, Syndicat démocratique des pédagogues de Hongrie, qui fait partie, tout comme l’UNSA éducation, du Comité Syndical Européen de l’Éducation. Dans une interview accordée à l’UNSA Éducation, elle revient sur les conséquences de la nouvelle loi éducative statusztorveny prise par Viktor Orban, premier ministre hongrois issu d’un parti populiste, Fidesz, sur l’enseignement, sur les conditions de travail et sur le métier enseignant.
Pour commencer, comment se porte le système éducatif hongrois ?
Erzsébet Nagy : D’abord, il est en tension, les organisations
syndicales s’organisent au sein d’un comité de grève depuis octobre 2021
contre les mesures prises par le gouvernement. La pénurie d’enseignants
dans le pays est énorme, car les rémunérations sont très faibles et car
la charge de travail s’est accrue, on peut même avoir jusqu’à 10 heures
de cours en une seule journée ! Le gouvernement refuse de reconnaître
ces difficultés, et une vague de démissions sans précédent a eu lieu
depuis quelques semaines, elle dépasse la centaine dans certaines
circonscriptions." La suite sur unsa-education.com
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