Amphithéâtre Michelet de la Sorbonne 46 Rue Saint-Jacques, 75005 Paris
Journal de ma captivité (Fogságom naplója) de Ferenc Kazinczy
La
présentation du livre par le jury sera suivie d’un entretien avec
Laurent Dedryvère, le traducteur qui recevra à cette occasion le Prix
Nicole Bagarry-Karatson.
Le lauréat : Laurent Dedryvère
Laurent Dedryvère (1978) est maître de conférences en études germaniques à l’université Paris-Cité, spécialiste de l’histoire de l’Autriche contemporaine. Il s’intéresse en particulier à l’histoire culturelle du nationalisme en Europe centrale. Fasciné depuis de longues années par l’histoire, la culture et la littérature hongroises, il a obtenu une diplôme de langue et civilisation hongroise niveau 4 à l’INALCO (2022).
Créé
dans le cadre de l’Association des Amis de l’Institut hongrois et sous
l’égide de l’Institut Liszt Paris, ce prix a pour objectif d’encourager
la traduction en français d’œuvres littéraires composées en langue
hongroise (quel que soit le pays de publication) par des traducteurs de
langue maternelle française ou, a minima, scolarisés dans un
établissement de langue française. Son fondateur, Endre Karátson, le
destine à perpétuer le souvenir de son épouse et celui de leur
collaboration. Agrégée de lettres, Nicole Bagarry-Karátson (1938-2000)
avait appris le hongrois pour devenir traductrice ; elle apporta à son
travail une exigence exemplaire ; la pertinence et l’élégance de ses
versions constituent un modèle.
Règlement du prix :
Sont
concernées aussi bien les premières traductions que les retraductions
d’une œuvre littéraire complète (récit, recueil de nouvelles, recueil de
poèmes, pièce de théâtre). Sont exclus les essais et ouvrages de
sciences humaines. Le prix pourra être décerné soit à un manuscrit
complet non encore publié (qu’il ait déjà été accepté ou non par une
maison d’édition), soit à une traduction déjà publiée, sous réserve
qu’elle ait paru dans les douze mois précédant la date limite de dépôt
des dossiers. Seront pris en compte la qualité de la traduction et
l’intérêt de l’œuvre traduite. Les traductions en collaboration sont
recevables dans la limite de deux traducteurs. Le ou les traducteurs
doivent être de langue maternelle française ou, a minima avoir été
scolarisés dans un établissement de langue française. Les manuscrits
doivent être adressés en trois exemplaires dactylographiés, accompagnés
d’un exemplaire du texte hongrois, avant le 15 juin de l’année en cours à
l’Institut Liszt Paris, M. Karátson, 92, rue Bonaparte, 75006 Paris.
Les manuscrits ne seront pas retournés. Le Prix d’un montant de 2000
euros est décerné par un jury composé d’universitaires et de traducteurs
à une date de leur choix.
Lauréats 2003-2024
Marc Martin (2003) pour La mort seul à seul (Saját halál) de Péter Nádas ;
Chantal Philippe (2005) pour La porte (Az ajtó) de Magda Szabó ;
Françoise Bougeard (2006) pour Ennemi public (Közellenség) d’István Tasnádi ;
Joëlle Dufeuilly (2007) pour La mélancolie de la résistance (Az ellenállás melankóliája) de László Krasznahorkai ;
Clara Royer (2008) pour Miséricorde (Irgalom) de Pap Károly ;
Georges Kornheiser (2009) pour les Poèmes d’Endre Ady ;
Sophie Aude (2010) pour Précipice (Szakadék) et L’histoire d’une solitude (Egy magány története) de Milán Füst ;
Guillaume Métayer (2011) pour Deux fois deux (Kétszer kettő) d’István Kemény.
En
2012, en raison de l’ampleur exceptionnelle de la tâche accomplie, Marc
Martin assisté par Sophie Aude ont partagé le prix pour Histoires
parallèles (Párhuzamos történetek) de Péter Nádas ;
Jean-Louis Vallin
(2014) pour La Zrinyiade ou Le péril de Sziget (Szigeti veszedelem,
1651), épopée baroque en vers de Miklós Zrinyi ;
Sophie Kepes (2015)
pour Seul l’assassin était innocent (Bűnügy) de Júlia Székely et de
Kornél Esti (Esti Kornél) de Dezső Kosztolányi ;
Thierry Loisel (2017) pour Néron le poète sanglant (Néró a véres költő) et Langue et âme (Nyelv és lélek) de Dezső Kosztolányi ;
Catherine Faÿ (2018) pour Dernier jour à Budapest (Szinbád hazamegy), Albin Michel, 2017, de Sándor Márai ;
Gabrielle Watrin (2019) pour Le soldat à la fleur (Virágos katona), Éditions des Syrtes, 2018, de Nándor Gion
Fanny Normand (2020) pour Le pardon (Megbocsátás), de Miklós Mészöly, à paraître prochainement.
Yves Sansonnens (2022) pour Souvenirs (Emlékeimből) de Miklós Bánffy
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