"La Hongrie de Viktor Orbán étend son soft power à Bruxelles. Think tank,
médias conférences, elle déploie d’importants moyens pour promouvoir
son agenda conservateur et illibéral. Objectif assumé : changer le récit
européen. Plongée dans la petite fabrique de l’orbanisme international,
entre Bruxelles et Budapest.
Au pied de la tour Madou,
occupée par DG Concurrence de la Commission européenne, le Claridge
était début décembre le théâtre d’une bataille épique. Une « bataille
pour l’âme de l’Europe », rien de moins, selon le titre ronflant de
l’événement organisé par MCC Brussels, think tank hongrois bien décidé à
peser dans la capitale de l’UE, où il officie depuis trois ans.
Le cap est clair : déployer « une nouvelle phase du plan Occupy Brussels », annonce Balázs Orbán, en conclusion des débats. Aucun lien de parenté avec le Premier ministre Viktor Orbán, mais une intime connexion politique. Âgé d’à peine 39 ans, Balázs Orbán est l’enfant chéri de l’orbanisme, dont il a théorisé le déploiement international afin de faire sortir la Hongrie de l’isolement." La suite sur lesoir.be (article payant)
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