"Des proches du premier ministre hongrois s’enrichissent sur le dos de l’Union européenne qu’il ne cesse de dénoncer.
Les lampadaires de Szekszard sont devenus une affaire d’Etat. Pas seulement « parce qu’ils diffusent mal la lumière et qu’on n’y voit pas bien »,
comme le note le député d’opposition Akos Hadhazy, dans les rues
sombres de cette petite ville du centre de la Hongrie. Mais parce que,
depuis quelques mois, ils jettent une lumière crue sur les affaires
sulfureuses de l’entourage de Viktor Orban, le premier ministre hongrois
ultraconservateur actuellement en pleine campagne pour obtenir sa
réélection le 8 avril. Si l’homme fort de Budapest dénonce sur tous les
tons « Bruxelles » et sa politique d’immigration, il est nettement plus
discret sur les scandales qui se multiplient autour de l’usage douteux
des fonds régionaux européens par ses proches.
Parmi ces affaires, celle des lampadaires de Szekszard, et de 34 autres communes, semble la plus gênante. Tout a commencé en 2012, quand Akos Hadhazy, vétérinaire dans le civil, occupait encore la fonction de simple conseiller municipal, alors membre du Fidesz, le parti de M. Orban. En plein milieu de l’été, il est subitement convoqué pour un conseil extraordinaire destiné à renouveler les lampadaires de toute la commune. « Le maire nous a annoncé qu’il fallait tout décider dans les deux jours, sans en avoir jamais parlé auparavant, alors qu’il y en avait tout de même pour 3 millions d’euros. J’ai trouvé ça bizarre », assure l’élu qui avait pris l’habitude d’enregistrer toutes les réunions du groupe Fidesz. Pour calmer les réticences, l’édile passe alors un coup de fil en pleine réunion à la directrice de ce qui est encore une discrète société d’éclairage, Elios Innovativ. « Après cette discussion, il nous a dit que ça ne coûterait rien à la ville, grâce aux fonds européens. »" La suite sur lemonde.fr (article payant)
Parmi ces affaires, celle des lampadaires de Szekszard, et de 34 autres communes, semble la plus gênante. Tout a commencé en 2012, quand Akos Hadhazy, vétérinaire dans le civil, occupait encore la fonction de simple conseiller municipal, alors membre du Fidesz, le parti de M. Orban. En plein milieu de l’été, il est subitement convoqué pour un conseil extraordinaire destiné à renouveler les lampadaires de toute la commune. « Le maire nous a annoncé qu’il fallait tout décider dans les deux jours, sans en avoir jamais parlé auparavant, alors qu’il y en avait tout de même pour 3 millions d’euros. J’ai trouvé ça bizarre », assure l’élu qui avait pris l’habitude d’enregistrer toutes les réunions du groupe Fidesz. Pour calmer les réticences, l’édile passe alors un coup de fil en pleine réunion à la directrice de ce qui est encore une discrète société d’éclairage, Elios Innovativ. « Après cette discussion, il nous a dit que ça ne coûterait rien à la ville, grâce aux fonds européens. »" La suite sur lemonde.fr (article payant)
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