"Au demeurant, tout roman est autobiographique, même Guerre et Paix."
Dans un entretien, vous avez déclaré que « le roman commence
merveilleusement bien, tu tombes amoureux du roman, tu l’adores, il est
gentil avec toi, tu es impatient de le retrouver chaque jour, comme la
naissance d’un grand amour, il te réserve encore et encore des
surprises, et puis, il se met à te dominer, de plus en plus, et finit
par se comporte avec toi comme un tyran, alors voilà, tu lui tord le cou
et tu le livres au public et à partir de ce moment, il ne t’appartient
plus. Il passe entre les mains de ceux qui le lisent ou qui le
publient. » (1). Votre roman « Poussière » a pris son
indépendance il y a près de trente ans. Il a été réédité quatre fois,
jusqu’à devenir un classique en dépit de son côté fraichement ludique.
Vous estimez qu’il a été bien traité par ses lecteurs ?
Je dirais que oui. Pour sa première publication, il a été édité deux
fois en un an, ce qui est extrêmement rare. La troisième édition remonte
au début des années 2000, à nouveau en deux volumes, un succès
également. La dernière édition (2) me laisse un peu
perplexe. Ce gros roman publié en un volume unique, c’est
impressionnant. Du point vu de sa taille, il pourrait aller sur
l’étagère où je range mes plus gros dictionnaires…" La suite sur litteraturehongroise.fr
(1) Szepesi Dóra : entretien avec Ferenc Temesi Ferenc, Bárka online, 28 avril 2011.
(2) Por, Scolar, 2017
Félicitations, vraiment! C'est un sacré pavé que je me suis acheté l'été dernier, à Szeged, justement, en hongrois...
RépondreSupprimerFélicitations à ceux qui ont réalisé :
RépondreSupprimer- l'interview : Gábor Orbán
- la traduction : Anne Veevaert
Il ne reste plus qu'à attendre la traduction complète de l'ouvrage...