"La « victoire » de Viktor Orbán aux élections législatives en Hongrie dimanche et une nouvelle illustration de l’échec patent de l’Europe et de son modèle de démocratie libérale, écrit l’essayiste décroissant Vincent Liegey*.*Vincent Liegey, chercheur et essayiste, co-auteur d’« Un Projet de Décroissance » et coordinateur de Cargonomia, des Conférences Internationales de la Décroissance et co-initiateur de l’appel « Demain il sera trop tard ».
A chaque élection, c’est devenu le même malaise. Il y a eu le Brexit,
puis Trump, aidés par les « fakes news » et l’utilisation cynique et
frauduleuse du big data. Il y aussi eu Macron à l’issue d’une
campagne hystérique, sans vrai débat de fond, porté par une stratégie
électoraliste autour d’un populisme hyper-centriste jouant la carte de la peur fasciste.
Ce week-end, de nouveau ce même sentiment d’injustice et de dégoût pour
un pouvoir qui fait main basse sur un pays – la Hongrie – au moyen d’une campagne de peur et de manipulation.
Aucune de ces « victoires » électorales n’a vraiment de légitimité
démocratique. Et pourtant, c’est par elles que leurs artisans justifient
les « réformes », ce sont elles qui donnent le LA des débats publics,
influent sur l’atmosphère sociale…et finalement sur nos vies." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr
mercredi 11 avril 2018
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