"A la fin des années 60, Budapest fait figure d’électron relativement
libre au sein du bloc soviétique. Après la répression du soulèvement de
1956, une ouverture économique instaure un climat plus libéral
qu'ailleurs dont s'empare une génération de musiciens pour inventer un
rock élégant et raffiné.
Après la répression de l'insurrection de 1956 et la liquidation du héros national Imre Nagy (qui avait voulu instaurer dans le pays un “communisme à visage humain”) s'installe au pouvoir qui, celui qui présidera aux destinées de la Hongrie pendant plus de 30 ans János Kádár, parvenant habilement à obtenir de Moscou un assouplissement du régime inédit au sein du bloc de l'Est.
D’abord honni des Hongrois pour son rôle dans le traumatisme de 1956, il énonce dès 1963 un compromis : “celui qui n’est pas contre nous est avec nous”.
L'espoir renaît, tandis qu'est décrété l'amnistie pour les condamnés de
56, l'assouplissement de la censure, des passeports accordés avec
largesse ou la dépénalisation de l'homosexualité. Il lance ensuite en
1968 une série de mesures économiques qui assouplit les règles
collectivistes. On parle alors ironiquement de “socialisme du goulash" (le plat national) et de la Hongrie comme "la baraque la plus gaie du camp” socialiste.
Surfant sur la vague beat qui se propage alors, une poignée de groupes
vont profiter de cette embellie pour générer, la décennie suivante, une
élégante et vivante scène rock, s'aventurant parfois sur des terrains
contestataires. Les pionniers s'appellent Illés, Omega, Metro. Puis, en 1971, viendra Locomotív GT, et quelques années plus tard, les premiers groupes punk du bloc de l'Est. " La suite sur franceculture.fr
samedi 11 mai 2019
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