"Il y a dix ans, l’Europe découvrait les images des miliciens du Jobbik
paradant au cœur de Budapest. Puis le parti d’extrême droite s’est fait
couper l’herbe sous le pied par la trajectoire autoritaire de Viktor
Orbán. Il s’avère aujourd’hui incapable d’enrayer la toute-puissance du
premier ministre hongrois.
Il y a quelque chose de pathétique à voir les représentants des
différents partis de l’opposition, privés de médias publics, devoir se
retrancher chez un youtubeur
pour simuler un semblant de débat démocratique. Tout en sachant que le
grand absent de la discussion, comme de tous les débats depuis qu’il
gouverne, le Fidesz de Viktor Orbán, s’arrogera à lui seul plus de la
moitié des 21 sièges hongrois dans le prochain Parlement européen. Il
est important de voter pour celui qui est aujourd’hui le principal
opposant au premier ministre hongrois, le Jobbik, essaie de convaincre
son député Péter Jakab.
Étouffé, dévitalisé et vidé de sa substance par la radicalité
croissante de l’homme fort de Budapest, le parti d’extrême droite, qui
s’était révélé dans les urnes il y a dix ans lors des élections
européennes en obtenant 15 % des voix, est en perdition. Si une partie
importante de son million d’électeurs, déboussolée, devait se reporter
sur le Fidesz, alors l’horizon 2030 vers lequel se projette Viktor
Orbán, seul à la tête du camp nationaliste, sera dégagé. Retour sur une
décennie de lutte entre les deux formations de droite." La suite sur mediapart.fr
samedi 25 mai 2019
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