"Reboisement, irrigation : malgré ses divergences politiques profondes
avec une partie de l'Europe, la Hongrie défend bec et ongle la politique
agricole commune, sur laquelle elle compte pour financer des programmes
de lutte contre l'intensification du réchauffement climatique dans le
bassin des Carpates.
Dans la « grande plaine » hongroise qui s'étend jusqu'à la Roumanie, des
remontées de nappes d'eau noient les cultures au printemps. En été, les
récoltes grillent sur pied dans des sols craquelés par la sécheresse.
« Nous sommes la seule région d'Europe à avoir à la fois l'un des sols
les plus riches, le tchernozium, cette terre noire riche en humus que
l'on trouve aussi en Ukraine et en Russie, et l'un des plus pauvres,
contenant les plus fortes teneurs en sel du monde » explique Joseph
Zsembeli, directeur de l'institut de recherche agronomique de Karcag,
dans le centre du pays. « Et les précipitations baissent chaque année,
il manque environ 200 millimètres d'eau par an », a-t-il dit devant
l'Association des journalistes français de l'agriculture (Afja). Le
principal problème est de gérer les à-coups et les extrêmes, entre
inondations et sécheresse, dans cette cuvette si parfaitement plate.
Avec des agriculteurs de la région, il a mis au point des techniques de
travail du sol pour ralentir l'évaporation de l'eau en saison sèche et
activer son assimilation lors des pluies. Mihaly Kiss est l'un d'entre
eux : « Nous devons travailler la terre moins profondément que dans le
temps, de manière à ce qu'elle puisse accueillir l'eau quand il en
tombe, et la retenir même s'il ne pleut plus pendant deux mois », dit
cet exploitant de 300 hectares." La suite sur terre-net.fr
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