"Rencontre à Budapest avec ce metteur en scène qui refuse de se voir imposer la culture nationaliste et chrétienne promue par le Premier ministre Viktor Orban.
Les passants ne cessent de se retourner sur la terrasse
du café, en plein coeur de Budapest, où nous nous sommes installés.
Impossible de rester discrets avec Robert Alföldi. Il y a les Hongrois
qui connaissent bien ce metteur en scène qui est passé sur le petit
écran ; les curieux qui s’arrêtent, surpris de sa façon jubilatoire de
rire aux éclats en renvoyant sa mèche rebelle en arrière à chacune de
ses phrases ; et enfin ceux qui saluent sa résistance au pouvoir. Car
sur la scène théâtrale hongroise, Robert Alföldi fait figure de dernier
des Mohicans. Il est hors de question pour lui de laisser le
gouvernement du Premier ministre Viktor Orban imposer sa culture
nationaliste et chrétienne aux dépens de la liberté de création. Depuis
qu’il a été évincé du théâtre national de Budapest qu’il a dirigé de
2008 à 2013 parce qu’il programmait « des pièces avec trop de réfugiés,
de juifs, de roms, d’homos », Robert Alföldi continue donc de défier le
pouvoir, pièce après pièce.
Rencontre.
L’OBS. A quoi ressemble la vie d’un metteur en scène dans la Hongrie de Viktor Orban ?
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lundi 20 mai 2019
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