"Nous sommes dans une salle archi-pleine au Salon
du livre de Budapest pour la présentation du dernier roman d’Agnès
Karinthi, L’âme sœur – Testvérlélek dans la belle traduction en hongrois
de Judit Karinthy. Le public découvre trois Karinthy-Karinthi à la
table ronde, tous des descendants d’une grande famille d’écrivains.
Parmi eux Agnès née en France, écrivaine française – tout en parlant le
hongrois, elle a bien voulu accorder une interview en français à notre
Journal.
JFB : Tout de suite à vos débuts en
écriture, vous avez été lauréate d’un concours de nouvelles : ensuite
vous avez écrit des romans, pourtant vous êtes ingénieure diplômée,
spécialisée dans l’agro-alimentaire. Comment arrivez-vous à gérer les
deux carrières ?
Agnès Karinthi : je n’ai pas
toujours écrit, loin de là. J’ai toujours lu en revanche, et fait des
études longues. On pourrait dire que j’ai débuté en écriture avec mes
deux mémoires d’ingénieure et mon doctorat en sciences, mais l’écrit
scientifique n’a rien à voir avec l’écrit littéraire. J’ai découvert le
monde de la littérature il y a quinze ans, dans le cadre d’un atelier
d’écriture où j’ai été inscrite par une amie, je pourrais presque dire à
mon insu ! Ça a été une révélation. Depuis, je gère les deux métiers en
parallèle – ingénieure du lundi au jeudi, autrice le vendredi et les
week-ends.
Mon métier d’ingénieure me permet de rencontrer
beaucoup de monde et autant de situations de travail. C’est une source
infinie d’inspiration, pour un auteur de romans sociétaux, comme moi. Je
suis donc très heureuse de pourvoir mener les deux métiers de front." La suite sur jfb.hu
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