samedi 11 mai 2019

L’âme soeur - Rencontre avec Agnès Karinthi à Budapest au Salon international du livre

"Nous sommes dans une salle archi-pleine au Salon du livre de Budapest pour la présentation du dernier roman d’Agnès Karinthi, L’âme sœur – Testvérlélek dans la belle traduction en hongrois de Judit Karinthy. Le public découvre trois Karinthy-Karinthi à la table ronde, tous des descendants d’une grande famille d’écrivains. Parmi eux Agnès née en France, écrivaine française – tout en parlant le hongrois, elle a bien voulu accorder une interview en français à notre Journal.
JFB : Tout de suite à vos débuts en écriture, vous avez été lauréate d’un concours de nouvelles : ensuite vous avez écrit des romans, pourtant vous êtes ingénieure diplômée, spécialisée dans l’agro-alimentaire. Comment arrivez-vous à gérer les deux carrières ?
Agnès Karinthi : je n’ai pas toujours écrit, loin de là. J’ai toujours lu en revanche, et fait des études longues. On pourrait dire que j’ai débuté en écriture avec mes deux mémoires d’ingénieure et mon doctorat en sciences, mais l’écrit scientifique n’a rien à voir avec l’écrit littéraire. J’ai découvert le monde de la littérature il y a quinze ans, dans le cadre d’un atelier d’écriture où j’ai été inscrite par une amie, je pourrais presque dire à mon insu ! Ça a été une révélation. Depuis, je gère les deux métiers en parallèle – ingénieure du lundi au jeudi, autrice le vendredi et les week-ends.
Mon métier d’ingénieure me permet de rencontrer beaucoup de monde et autant de situations de travail. C’est une source infinie d’inspiration, pour un auteur de romans sociétaux, comme moi. Je suis donc très heureuse de pourvoir mener les deux métiers de front." La suite sur jfb.hu

 

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