András Forgách, en 2018. (Arató Andras)
Dans «Fils d’espionne», l’écrivain hongrois dévoile le passé de ses parents découvert sur le tard.
«Pápai était donc papa», et papa était espion. Maman aussi d’ailleurs, mais c’est papa qui a commencé et qui choisit ce pseudonyme. A l’époque, à la fin des années 1940, il y avait déjà trop de juifs au Parti si bien que les apparatchiks voyaient rouge s’ils entendaient certains patronymes. Fils d’espionne est le livre drôle et désespéré du fils de monsieur et madame Pápai, l’écrivain hongrois András Forgách, traduit en français pour la première fois. En consultant les dossiers de la police secrète de son pays, il a découvert que ses parents, juifs, avaient mis leur intelligence et leurs savoirs au service de la Hongrie à l’époque où elle était un satellite de l’URSS. Le père se faisait passer pour un journaliste, et la mère, maîtrisant plusieurs langues, fut une interprète un peu spéciale.
Crises dépressivesMêlant documents officiels, parodies des dialogues absurdes entre ses parents et leurs employeurs, et complainte d’un fils désarçonné à sa mère morte, sa mère «folle», sa…" La suite sur liberation.fr (article payant)
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