Par Joël Le Pavous
"La capitale hongroise, privée de visiteurs étrangers par la pandémie, n'est plus la même sans ses Anglais bourrés et ses cohortes d'EVG.
Quand j'avais encore la vingtaine, j'allais souvent boire des bières dans le secteur festif du VIIe arrondissement de Budapest, alias le Bulinegyed, où les bars plus ou moins sympas se recensent par dizaines. En retournant vers la ligne de tram 4-6 me ramenant en direction de mon domicile via le Nagykőrút, le boulevard circulaire intérieur de la capitale magyare, je croisais, au minimum, une bande de citoyens de Sa Majesté bourrés comme des alambics et des traces plus ou moins fraîches de vomi sur le trottoir. En même temps, difficile de ne pas se laisser tenter par l'ivresse quand les pintes coûtent deux euros.
Depuis que la pandémie s'est invitée dans nos vies, les cliques de Britanniques ont cessé de troubler la tranquillité déjà précaire des habitants du secteur n'ayant pas encore monnayé leur appart sur Airbnb. Le 1er septembre 2020, la Hongrie fermait ses frontières à tous les touristes jusqu'à nouvel ordre par crainte d'une explosion du nombre de cas de Covid. Les barrières à l'entrée du territoire magyar n'ont pas empêché le pays d'être le plus endeuillé au monde en proportion de sa population. Ironie du sort, les dégâts considérables occasionnés par la troisième vague émanent du variant anglais." La suite sur slate.fr
lundi 24 mai 2021
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